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Pierre Volpatti

1 juillet 2013

I'm a poor lonesome cowboy and a long long way

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I'm a poor lonesome cowboy and a long long way from home.

blanc

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10 novembre 2016

Naissance de Pilotage - Ingénierie - Moto

21 janvier 2016

Job d'été

 



Une société des environs, récemment disparue, avait eu un marché pour enfiler des petites rondelles (3/6/1 mm) sur des bouts de câble (3/200 mm) munis d'un arrêtoir (4 mm) à une extrémité.
Il fallait enfiler une rondelle sur chaque câble jusqu'à l'arrêtoir, faire des fagots de 100 câbles, des bottes de 10 fagots, des boîtes de 10 bottes...
Ce n'était pas difficile, mais l'enfilage devenait rapidement intenable : il n'était pas possible de garder une cadence, et ainsi, bien que correctement payé, le travail restait financièrement peu intéressant.
Il y avait plusieurs centaines de milliers de rondelles et de câbles à accoupler : énorme pour un travail manuel, mais insuffisant pour automatiser ou délocaliser.
La société avait pris ce marché contrainte et forcée : elle avait dû accepter de faire ce travail, dont personne ne voulait, pour avoir des choses plus intéressantes à faire.

L'histoire est en cascade.
Un indépendant, que, pour préserver l'anonymat j'appellerai « papa », qui faisait des choses intéressantes pour cette société, n'a pas pu échapper à une partie de l'obligation d'enfiler des rondelles.
Avant d'essayer de repasser à son tour la corvée à quelqu'un qui ne pourrait pas la refuser, il a testé le travail.
Effectivement, c'était vite insupportable !
Après quelques dizaines de minutes d'un profond ennui doublé d'un début d'énervement, accompagné des quelques jurons habituels, à enfiler ces rondelles minuscules, il a pris trois morceaux de plexi et un couvercle de boîte à gâteaux, et, sans autre but que de réduire le côté irritant du boulot, il a fait une « machine ».
Le résultat a dépassé l'objectif : la « machine » s'est révélée d'une utilisation très ludique, très agréable, et, pour ne rien gâter, d'une efficacité redoutable : temps d'exécution prévisionnel divisé par plus de 10, et, par conséquent, le travail étant payé à la rondelle, gain horaire multiplié par le même coefficient.
L'enfilage de rondelles était devenue une activité plaisante et très lucrative... information qui, bien sûr, n'a jamais été remontée.



J'avais 15 ans.
J'étais en vacances.
L'« indépendant » susnommé m'a donné la « machine », et j'ai enfilé des rondelles, beaucoup de rondelles, tellement de rondelles que, en un temps si court qu'il serait indécent de le préciser, j'ai pu m'offrir une magnifique CB750 (ci-dessous), et aussi la CB350 qui irait bien avec le permis 34 CV de mes 18 ans, et enfin, la plupart des éléments pour construire ma future CB750 MARTIN.


CB750_Jap


Cette moto, je ne pouvais pas l'utiliser sur route avant d'avoir 20 ans.
Alors, en attendant, j'ai tourné à son guidon aux journées des Coyotes sur le circuit de Nogaro et à celles du Cercle-T sur le circuit de Pau-Arnos, et, pour continuer à rêver, j'ai reproduit ses couleurs sur la seule de mes motos qu'avec mes 16 ans je pouvais mettre sur route : une CB125 K5.


CB125


Et puis, la source de rondelles s'est tarie : un job d'été miraculeux, ce n'est pas tous les ans que ça arrive !

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25 novembre 2015

Ne jetez plus vos vieux slips

 



Faites-en des rideaux !



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12 août 2015

Arnaque Chronopost

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« Chronopost, livraison le lendemain avant 13 h »
 
A R N A Q U E
 
 


Sur le site de Chronopost :
 
« Livraison de vos envois le lendemain avant 13h
Avantages
Cette livraison vous permet de disposer de l'envoi en fin de matinée pour pouvoir l'exploiter dès le début de l'après midi.
Service couvrant 100% du territoire : un seul horaire de livraison dans les zones rurales comme dans les grandes villes. »

 
 

M E N S O N G E
 
 


Vendredi matin, je suis à Pau.
Je dois envoyer en urgence un paquet (une clef de portail) en Normandie pour une arrivée samedi avant 13 h.
Je n’ai pas le choix : les occupants de la maison partent samedi soir en vacances pour un mois.
J’achète l’enveloppe Chronopost spéciale pour envoi d'une clé : 26 €.
Ça pique, mais on me le garantit : « l’enveloppe arrivera samedi avant 13 h. »
 
Le jour même, la destinataire reçoit un texto de Chronopost confirmant l'envoi, et lui demandant d’être présente le samedi entre 8 h et 13 h à l’adresse de livraison.
Huit heures le samedi, chez la destinataire, l'attente commence.
Treize heures, rien.
Dix huit heures, toujours rien.
 
Lundi à la première heure, j’appelle Chronopost, en expliquant que le colis n’a pas été livré et je demande le réacheminement à mon domicile.
Chronopost m’explique que c’est impossible (alors qu’on me dit bien que le colis n’a pas encore été remis ! ), et on m’invite à « être patient ».
 
Mesdames et Messieurs les rédacteurs des réponses toutes faites à l'usage des standardistes de Chronopost : merci de changer cette réponse de type "foutage de gueule" particulièrement insupportable.
 
Si j’ai mis 26 € dans un colis « livraison avant 13 h le lendemain », c’est bien parce que je n’ai pas le temps d’être patient.
 
 
Chronopost me le garantit : je serai remboursé.
 
 

M E N S O N G E
 
 


(En revanche, on m’explique bien que tous les frais engendrés par leur retard, je peux me les mettre où je pense…)
 
Ayant écrit, envoyé mes originaux, et tout le tralala, je reçois un chèque de compensation de 13_, la moitié du coût de l’enveloppe.
 
J’appelle Chronopost.
On m’explique que ce n’est pas une erreur, c’est la procédure : puisque Chronopost a quand même livré, et donc fait son travail, ils ne me remboursent que la moitié.
 
Mesdames et Messieurs les rédacteurs des procédures de Chronopost : vous prenez vos clients pour des imbéciles.
Si j’ai mis 26 € dans un colis « livraison avant 13 h le lendemain », c’est que, si le colis est livré après, c’est trop tard.
 
 
En définitive, j’ai payé 13 € un paquet qui dort dans une boite aux lettres depuis plusieurs semaines (puisque les occupants sont partis un mois), j’ai payé un serrurier pour l’ouverture du portail, mais surtout, j’ai l’impression que Chronopost me prend pour un pigeon.
 
 
Depuis, je me suis promis de ne plus passer par Chronopost.
 
J’ai acheté dernièrement un outil de mesure, assez cher, sur internet.
Sur le site, le vendeur indiquait faire partir son colis avec Chronopost.
Je l’ai contacté en lui indiquant que je lui achetais à condition qu’il l’envoie par n’importe quel autre moyen.
Il l’a envoyé avec Mondial Relais : je l’ai eu en 48 h, pour 4,5 €.
 
 
Mesdames et Messieurs de Chronopost, montrer à vos clients que vous les prenez pour des cons vous en fait perdre beaucoup.
 
Vous auriez l'intention de précipiter le naufrage annoncé de votre boîte, vous ne vous y prendriez pas autrement.

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4 août 2015

« Démontabilité »

 



Le cache-culbus démontable de CB 750, qui permet d'enlever cette fameuse pièce sans avoir à tomber le moteur du cadre : ça marche !

L'année dernière, j'ai dû démonter mon moteur pour cause d'explosion de roulette de chaîne de distribution.
En remontant, j'ai mis le prototype de cache-culbus démontable, en trois parties et deux joints papiers, en photo ici :




Dernièrement, j'ai démonté la pompe à huile.
Stupeur : de tous petits morceaux de roulette sont présents au fond du carter.
Deux causes possibles :
- soit c'est un reste de l'explosion précédente de la roulette,
- soit, celle que j'ai remontée est en train d'exploser.

Pour vérifier, il faut pouvoir regarder l'état de la roulette.
Là encore 2 solutions :
- soit on investit dans un endoscope à tête fine et orientable dont le prix est équivalent à une bonne centaine de pneus racing (chacun ses éléments de comparaison de prix : ma copine parle en paires de chaussures, je parle en pneus),
- soit on enlève le cache-culbus, donc, potentiellement, on tombe le moteur.

Avec le cache-culbus démontable, l'opération m'a pris 1 h 05 :
- démonter le réservoir : 5 min
- démonter le cache-culbus : 30 min (il y a beaucoup de vis !)
- démonter le pignon de chaine de distrib : 5 min
- installer les lumières pour bien y voir : 15 min
- trouver un vieux cintre et le tordre pour faire tourner la roulette et vérifier son état : 10 min

L'occasion de remonter la version 2.0, comme ils disent dans l'informatique, du cache-culbus : plus beau, soudé par un vrai soudeur, et surtout, en 2 pièces et 1 joint au lieu de 3 pièces et 2 joints.




L'occasion également de remarquer que le pignon de chaine de distrib était facilement accessible.

Prochain projet : faire un pignon à trous oblongs qui permette de jouer avec le calage de la distribution !


A voir : les origines du cache-culbus démontable :

Cliquer sur l'image . . .

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31 juillet 2015

Joyeux anniversaire !

 



Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire !

Merci, mais qu'y a-t-il de si joyeux à avoir vieilli d'une année ?

Pire encore que changer d'âge, c'est changer de décennie : quand le premier chiffre change, ça fait dix années d'un coup.

Il fallait inventer un système de comptage de l'âge moins stressant, plus continu : un système à un seul chiffre.
Au lieu de s'obstiner à compter avec les dix chiffres jusqu'ici disponibles, il suffit de compter avec une centaine de chiffres différents.

Il faut donc une centaine de caractères différents, chaque caractère (qui devient un chiffre) représentant un nombre compris entre 0 et 100 environ.

Pour que les choses restent simples, ces caractères doivent être connus : pas question de devoir apprendre les hiéroglyphes ou les caractères chinois.
Ces caractères seront des lettres de notre alphabet.

L'alphabet a 26 lettres : 21 consonnes et 5 voyelles.
On va combiner les 21 consonnes avec les 5 voyelles pour faire 21 x 5 = 105 chiffres, et ainsi, compter dans un système hecatontakaipentamal (faute de préfixe latin, on néologismise à partir d'un préfixe grec).

Pour DIRE les chiffres, on fera « sonner » chaque consonne avec les 5 voyelles successivement.
Les chiffres seront, dans l'ordre : ba (=0), be (=1), bi (=2), bo (=3), bu (=4), ça (=5), ce (=6), ci (=7), ço (=8'), çu (=9)... za (=100), ze (=101), zi (=102), zo (=103), zu (=104).
Remarque : ne pas confondre le chiffre be (sans accent) avec la lettre bé...

Le système présente bien quelques ambiguïtés, mais, de même qu'on est maintenant habitué à dire « le tiret-du-six » ou le « tiret-du-huit », on dira, par exemple, dans ces cas, le « caduca » (ka-du-k) ou le « caducu » (qa-du-q).

Pour ECRIRE les chiffres (je rappelle que le but est d'écrire la centaine de chiffres chacun avec 1 seul caractère), on utilisera la consonne en la faisant tourner d'un sixième de tour à chaque passage a-e-i-o-u, le caractère initial restant pour la lettre.
Par exemple, les chiffres ma, me, mi, mo, mu (respectivement 45, 46, 47, 48, 49) s'écriront de la façon suivante :



Un petit aide-mémoire, le temps de s'habituer au nouveau système :





Pour terminer : deux propriétés remarquables, mais qui n'ont aucune relation avec ce qui précède, du nombre 105.

Première propriété remarquable : « 105 » est un nombre dodécagonal, ce qui signifie qu'on peut le représenter à partir d'un dodécagone (12 sommets) qu'on agrandit en prolongeant deux côtés adjacents d'un seul point, puis en complétant... (voir plutôt la figure ci-dessous), un truc dont même le grand Fermat ne s'est pas dépatouillé pour en faire la somme, et pour lequel il a fallu attendre que Cauchy, une autre grosse tête, tire les choses au clair.



Seconde propriété remarquable : « 105 » s'écrit « 69 » dans le système hexadécimal.

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26 septembre 2014

« Dé-coursifier » une pistarde

 



Pour faire une moto de piste, une possibilité est de partir d'une moto de route, et, pour commencer, enlever toutes les pièces inutiles, voire interdites, sur piste :
- le ou les rétroviseurs,
- la ou les béquilles,
- la bagagerie,
- l'avertisseur sonore,
- le compteur de vitesse,
- le circuit d'éclairage (phare, feux arrière, clignotants),
- le démarreur (la moto sera démarrée au kick si elle en est équipée ou sur un lanceur de stand),
- le circuit de charge (alternateur, redresseur, régulateur : la batterie, nécessaire au circuit d'allumage, sera rechargée au stand entre les manches).
(De l'installation électrique, ne seront conservés que le circuit d'allumage - batterie, bobine, plateau d'allumage, bougies -, le voyant témoin de pression d'huile, et le voyant témoin de point mort.)

Bien sûr, une fois ainsi modifiée, la moto n'est plus autorisée à rouler sur une voie de circulation ouverte au public.

Après avoir participé à quelques journées sur circuits, on procède immanquablement à diverses modifications : re-positionnement des commandes, durcissement des suspensions, réglages de la carburation... et on regrette de ne pas pouvoir tester immédiatement les résultats de ces modifications en allant rouler quelques kilomètres sur les routes des environs.

Il faut attendre la prochaine journée de roulage sur circuit, journée dont on risque d'ailleurs de consacrer une grande partie aux essais des modifications sans avoir le loisir de profiter de leurs bienfaits.

Une possibilité : rouler sur route, en toute illégalité.
Inutile de dire que ce n'est pas une bonne solution : amendes, confisquation de la moto, et pire encore, défaut d'assurance en cas d'accident.

Une autre possibilité : poser un ensemble de « dé-coursification » provisoire de la machine.

L'ensemble comprend deux parties reliées par un câble électrique

A l'avant : un phare + des clignos + un avertisseur + un compteur de vitesse et kilométrique + un rétroviseur + l'attestation d'assurance.




A l'arrière, c'est moins compliqué, et c'est encore plus vite monté et démonté.
Il reste quand même les feux (éclairage et frein), les clignotants, la plaque d'immatriculation, et la petite batterie qui rend l'ensemble (avant + arrière) complètement autonome.
Le faisceau électrique est réduit à un câble 6 fils (un câble de remorque) qui relie l'avant et l'arrière.

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Ainsi parée de ses attributs obligatoires, la moto peut prendre la route.


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Les enseignements de cette escapade routière : rouler avec une moto de piste sur un revêtement douteux, c'est certainement une des meilleures façons de secouer un orangina, parce que c'en est également une excellente de se torturer les vertèbres, mais, essayer une moto de piste sur route pour la roder tranquillement, en s’assurant que tout va bien, en s’arrêtant fréquemment pour vérifier que rien ne se dévisse ou que rien ne fuit, pour un pistard, c'est un exercice particulièrement agréable.

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13 février 2014

Emballez, c'est pesé !

 



Je changeais de région ; j'avais beaucoup de choses à prendre avec ma petite auto et sa remorque : mes caisses à outils, le compresseur, la table élévatrice, 2 moteurs de CB 750, l'établi, des étagères, mon lit...

Le chargement doit tenir compte des poids à vide du véhicule et de la remorque, de leurs poids autorisés en charge, corrigé pour celui de la remorque par le poids à vide de la voiture, de la répartition des charges sur les essieux et les roues, de la charge sur l'attelage de la voiture apportée par le timon de la remorque...

Pas facile de respecter tous les paramètres quand on approche les limites autorisées : il vaut mieux contrôler au fur et à mesure le chargement plutôt que d'avoir une grosse mauvaise surprise à la fin.

La bascule publique n'était pas très loin, mais je trouvais embêtant de devoir amarrer le chargement chaque fois que je voulais le peser.

J'ai cherché sur internet.
On trouve toujours sur internet quelqu'un qui a eu le même genre de problème que celui qui nous occupe et qui a pensé à donner la solution qu'il a trouvée.

Le moteur de recherche me conduit jusqu'à un forum dans lequel se retrouvent des amateurs d'une certaine voiture sportive, et bien connue pour être ne pas être à la portée de tous.
Ces messieurs, amateurs de vitesse, discutent du poids de certains accessoires qui pourraient être superflus et dont la suppression pourrait alléger leurs bolides et contribuer ainsi à améliorer leurs performances.
Ils pèsent et re-pèsent leurs véhicules avant et après la moindre modification.
Bien sûr, l'opération de pesage de leurs engins fait partie de leurs préoccupations, et c'est pour cette raison que le moteur de recherche m'a conduit ici.

Comme dans la plupart des forums, il y a le pape de la religion pratiquée par les adeptes des lieux, celui qui a réponse à tout.

Ici, le pape est un préparateur professionnel pour la compétition de ce modèle de voiture, qui vient prodiguer la bonne parole à cette élite d'amateurs.
Il en profite d'ailleurs pour faire la publicité de son atelier de préparation, avec lien vers son site, présentation des réalisations, détails dûment chiffrés des opérations d'amaigrissement, répartition précise des masses, et moult calculs et courbes bien savants.

Et là, dans le forum, il donne une astuce pour que chacun puisse peser sa voiture « à la maison ».


J'y ai regardé à deux fois, puis à trois, puis j'ai parcouru le contexte pour voir s'il pouvait s'agir d'une plaisanterie...
Pas du tout, c'était écrit très sérieusement, et ça a été pris tout aussi sérieusement : personne n'a esquissé la moindre protestation !

Pourtant, l'erreur est énorme : « empiler » des pèse-personnes est aussi inepte que d'additionner des températures !

Aucun n'a dû mettre son conseil en pratique, sinon celui qui l'aurait fait serait revenu dire que ça ne fonctionnait pas, cette façon de faire.

J'en ai tiré la conclusion que si ce pape de forum a le sentiment d'accomplir une grande mission éducatrice, il se trompe doublement :
- une première fois parce ce qu'il avance, ce sont des idioties (inquiétant de la part d'un préparateur compétition) ;
- une seconde parce que, et c'est heureux, ses ouailles n'en ont rien à faire de ce qu'il dit.

Et moi, j'ai amarré mon chargement, et je suis allé Place de la Bascule au village.

 

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La place en 2013 - A gauche, la bascule et son local technique.

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La même « avant »
La bascule était principalement utilisée par les maquignons les samedis de foire au cochon.

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21 janvier 2014

Téléphone, moto et betteraves

 



Quelle que soit la classe, quelle que soit la matière, il y avait toujours une moto qui passait dans mes devoirs.

Ici, c'était en classe de première, un exercice de préparation aux épreuves du bac : une dissertation, à rédiger en espagnol, sur les avantages et les inconvénients du téléphone portable (en 2002, on discutait déjà beaucoup sur ce sujet).

Un récit de motard a remplacé le traditionnel « thèse / antithèse / synthèse ».


« Historias de móvil.

Llave de libertad o trabas pesadas, el móvil acerca más los individuos pero también les divide sobre la causa de su utilidad y de sus consecuencias.

Primera historia.

Es un día de verano magnífico como se produce a veces. El cielo está azul con algunas y bonitas nubes. Estoy conduciendo una motocicleta mía, atravesando tranquilamente el campo, admirando los soberbios campos de remolachas. Los olores suaves del estiércol esparecido por los campesinos y del humo negro del camión que me precede son una maravilla para las ventanas de mi nariz.
Cuando, de repente, el motor se calla, la motocicleta se para bruscamente y yo caigo brutalmente en el camino.
El conductor del camión no me ha visto y yo quedo aquí, sólo, lejos de todo, a unos cien kilómetros de mi casa.
Pero, poco tiempo después, veo llegar un coche rojo con rayas amarillas. El coche se para, y la señora que lo conduce, muy bonitamente, me propone su móvil para llamar a mi padre.

Gracias señora, y muchas gracias al móvil.

Segunda historia.

Es un día de verano, también magnífico, con cielo azul y pequeñas nubes. Todavía estoy conduciendo la misma motocicleta, atravesando los campos de remolachas.
Cuando, de repente, un coche rojo con rayas amarillas, surgiendo de la izquierda, conducido por una mujer charlando con un móvil colocado a la oreja, me obliga a pasar sobre una boñiga de vaca y... caigo en el mismo sitio que en la primera historia.

¿ El móvil ? : ¡ Fuera !

Al final, el móvil : a veces.

Pero la motocicleta, a pesar de todo : siempre. »



Résultat : une très bonne note, mais la prof. a mis un petit bémol : « ... Mais attention ! Le jour du bac tu n'auras peut-être pas la chance de tomber sur un correcteur qui te laisse autant de liberté et comprenne ta démarche... »

 

Téléphone, moto et betteraves

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